Frédéric Petiniot, directeur général d’Amadeis, revient dans l’Agefi sur l’environnement actuel des frais de gestion institutionnelle, et notamment sur la tendance des sociétés à “variabiliser” leur tarification
Le niveau global des frais de gestion institutionnelle a subi une forte baisse depuis dix ans, avec des impacts sur les modèles et la transparence.
Ces frais institutionnels ont bien diminué tout en restant fortement liés à la taille des mandats : environ 20 points de base (pb) pour 100 millions d’euros en gestion obligataire Euro Aggregate, 15 pb pour 200-400 millions, 10 pb ou moins pour 800 millions, etc.
Frédéric Petiniot, directeur général d'Amadeis
De nombreux gestionnaires d’actifs tendraient à réviser leurs frais fixes pour les « variabiliser » depuis quelques années, même si les frais de surperformance restent autour de 5 %-6 % des commissions en gestion collective. Certains institutionnels considèrent que ces solutions permettent de mieux aligner les intérêts ; d’autres restent sceptiques.
Ils estiment que des frais exprimés en pourcentage des encours, qui bénéficient donc des plus-values, assurent déjà cet alignement. Dans tous les cas, il faut alors que la partie fixe soit réduite, ce qui n’est pas toujours le cas.
Frédéric Petiniot
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