Depuis la récupération intégrale de sa dotation en 2015, la Fondation Daniel et Nina Carasso s’efforce de donner un sens à ses investissements. Visant 70% de placements responsables, la fondation se donne aussi pour objectif de consacrer 15% de son portefeuille à l’impact investing au sens large du terme.
15% DU PORTEFEUILLE POUR LES INVESTISSEMENTS À IMPACT
Marie-Stéphane Maradeix, déléguée générale de la Fondation, a porté une ambition de l’impact investing “à l’anglo-saxonne”, à 15% du portefeuille (soit environ 67 millions d’euros).
Nous sommes certainement la seule fondation à s’être fixée cet objectif à 5 ans. La balle est dorénavant dans le camp d’Amadeis.
Marie-Stéphane Maradeix, déléguée générale de la Fondation Daniel et Nina Carasso
Il s’agira d’abord de porter à 6% les investissements de lutte contre le changement climatique (correspondant aux 5% de Divest Invest), bien que ceux-ci ne représentent pour le moment que 1% du portefeuille avec notamment l’investissement dans Alter Equity 3P, visant une faible empreinte environnementale.
Les “mission related investments”, en lien avec les missions d’art citoyen et d’alimentation durable, devront également atteindre 6% (fonds Aqua-Spark notamment), tandis que les 3% restant seront alloués à des “program related investments”. Ils comportent notamment PhiTrust Partenaires Europe, le fonds dédié FNDC SFS et un investissement dans EducArte, une plateforme pédagogie à destination des enseignants de tous niveaux, créée par Arte.
Ces 15% proviendront donc de toutes les classes d’actifs, nécessitant la mise en place de tableaux de bord très détaillés d’Amadeis, suivant les trois poches (“mission related investments”, “program related investments”, et lutte contre le changement climatique).
Marie-Stéphane Maradeix
L’article complet sur le site d'InstitInvest.
